Il est impossible de ne jamais faire de fautes. Impossible. On en trouve même dans les dictionnaires. Toutefois, ce n’est pas une raison pour être négligent, car les erreurs nuisent grandement à la transmission de l’information ou anéantissent les efforts de communication.
Pour limiter les erreurs, il faut absolument apporter un soin particulier lors de la relecture des épreuves. C’est la dernière chance d’éviter la catastrophe. Malheureusement, cette étape est souvent bâclée. Le résultat, nous, les imprimeurs, reproduisons à des milliers d’exemplaires des fautes de frappe, des erreurs dans les numéros de téléphone, etc. Toutes ces fautes sautent généralement au visage des clients qu’une fois les documents imprimés. Il est alors trop tard. Voilà pourquoi nous devons faire relire, et approuver, les épreuves par les clients, même si parfois, ils se sentent bousculés par notre insistance. Pour les graphistes ou les agences, cette précaution vous évitera des heures et des heures d’explication, de négociation.
Deux exemples de petites fautes de frappe qui changent tout le sens d’un titre. Dans le premier cas, il manque un accent; et dans le deuxième, un i a disparu.
1 — Un policier tue : Un policier tué
2 — Grégoire est en amour avec Émile : Grégoire est en amour avec Émilie
Quelques trucs pour éviter les erreurs :
— Ne vous fiez pas seulement aux correcteurs orthographiques, même si ceux-ci sont des outils fort utiles.
— Corrigez vos textes à l’écran et sur papier. Les deux techniques permettent de déceler des erreurs différentes.
— Isolez les problèmes. Vérifiez les numéros de téléphone, ensuite les adresses, puis les noms propres, etc.
— Pour la lecture des titres, placez la feuille tête en bas puis lisez à l’envers. C’est une façon de déjouer son propre cerveau qui a tendance à corriger les erreurs et à rajouter des lettres, là où il en manque.
— Idéalement, faites relire le texte par quelqu’un qui n’a pas travaillé sur le document. Un regard neuf a plus de chance de détecter les erreurs.