Dans le monde de l’imprimerie, on entend souvent l’expression « un noir riche ». Un noir riche est en fait une masse de couleur noire auquel on a ajouté les autres couleurs de la quadrichromie pour l’enrichir, le rendre plus dense, plus opaque. Par exemple, une masse noire peut être composée de 100 % de noir, 30 % de jaune, 30 % de rouge et 30 % de bleu (voie exemple). Certains graphistes préfèrent 100 % de noir et 50 % de bleu, ou utilisent une autre recette selon qu’ils désirent obtenir un noir plus neutre, plus froid ou plus chaud. Il n’existe pas de réponse absolue dans ce domaine. C’est le choix personnel des graphistes.

Mais attention, si vous ajoutez de la couleur à vos noirs, assurez-vous que le texte en renversé (texte blanc sur fond noir) a été correctement traité lors de l’étape du chevauchement de couleur « trapping », car il est presque impossible d’assurer un registre parfait. Un petit halo, jaune, rouge ou bleu (causé par un léger décalage des couleurs d’impression)  risque alors de déborder à l’intérieur des lettres si cette étape n’est pas correctement réalisée.