Le dessin des lettres est considéré par plusieurs comme un art véritable. Le choix approprié des fontes peut à lui seul rehausser la qualité d’une oeuvre imprimée. Selon la fonte qu’il choisit, le graphiste peut donner une allure chic, tendance ou classique à son travail. Ses choix peuvent faciliter la lecture ou, au contraire, nuire à la communication.
Avant l’arrivée de la micro-édition, le typographe occupait un métier à part entière. Depuis qu’elle a été incorporée en grande partie à la profession de graphiste, la typographie a perdu ses lettres de noblesse. Il serait bon pour la profession de graphiste que le volet typographie regagne un peu de sa crédibilité passée. Les communications imprimées y gagneraient en efficacité.
On oublie trop souvent qu’une fonte idéale pour les titres peut devenir presque illisible une fois transposée au texte. Le choix des fontes a un impact direct sur le taux de rétention des messages : ce n’est pas à prendre à la légère.
Pour ceux qui aiment ou veulent découvrir la typographie, voici un extrait du documentaire Helvetica qui nous montre avec brio à quel point la typographie fait partie de nos vies.