Contrairement aux textes des sites web, les fautes dans les produits imprimées ne se corrigent pas facilement. Il faut donc être particulièrement vigilant lorsque nous approuvons les épreuves.

Il arrive souvent que nous collaborions avec des personnes qui connaissent mal le monde de l’imprimerie. Plusieurs d’entre eux ont été formés à corriger les erreurs au fur et à mesure qu’ils les découvrent sur le web. Malheureusement pour eux, pour nous et pour les clients, cette façon de travailler est très dangereuse dans l’univers des produits imprimés.

Les fautes causent beaucoup de tort à l’image de marque d’une compagnie, en plus de nuire à la communication.

La relecture d’épreuve, une étape essentielle

Nous ne le répèterons jamais assez: il faut apporter un soin particulier à la relecture des épreuves. C’est la dernière étape avant la catastrophe. Une fois que les presses démarrent, elles fixent pour toujours les erreurs sur le papier.

Chaque jour, les imprimeurs reproduisent à des milliers d’exemplaires des fautes d’orthographe, des noms mal épelés, des numéros de téléphone inexacts, des légendes sous les mauvaises photos, etc. La liste d’erreurs est presque sans fin.

Une fois imprimées, toutes ces bévues deviennent apparentes. Malheureusement, il est trop tard. Il faut donc insister auprès des clients pour s’assurer que les épreuves soient lues et relues, même si cela crée une certaine friction dans la relation avec nos clients. Vouloir éviter de déplaire aux clients à cette étape, risque de coûter très cher en temps, en négociation et en réimpression.

L’oubli d’un accent peut tout changer en imprimerie

Nous vous présentons deux exemples de fautes de frappe qui ont changé radicalement le sens d’un titre. Dans le premier cas, il manque un accent; et dans le deuxième cas, un «i» a disparu.

1 — Un policier tue

L’accent manquant sur le «e» de «tue» a donné un tout autre sens au titre.

2 — Grégoire est en amour avec Émile

Dans ce deuxième exemple, un «i» a disparu dans le nom Émilie. Cette erreur de frappe a conféré un sens différent au titre du magazine.

Ces exemples, tirés de faits vécus, ont créé beaucoup de problèmes chez les éditeurs fautifs. Dans le premier cas, le journal a dû présenter des excuses à la famille du policier décédé. Dans le deuxième cas, le gérant de l’artiste (nous avons changé le nom) a poursuivi le magazine. C’est une histoire qui remonte à la fin des années 1980, mais elle nous est restée en mémoire. Elle illustre parfaitement l’importance de lire et de relire les épreuves.

 

N’hésitez pas à nous demander une soumission en ligne pour vos projets de photocopies.