Le «blook» représente une nouvelle tendance en imprimerie. Le mot «blook» est la contraction du mot blog et du mot book. On entend parfois aussi le mot «blouquin», contraction de blogue et de bouquin.
Le blook, ou blouquin, désigne donc des livres imprimés dont le contenu original a déjà été mis en ligne sur le blogue d’un auteur.
Au fil du temps, un rédacteur-blogueur publie un grand nombre d’articles, souvent écrits dans des conditions de production rapide. Le blook permet de reprendre les meilleurs articles, et de les retravailler avant de les publier en format livre, imprimé ou numérique.
Le blook offre donc le meilleur des deux mondes. Il permet à l’auteur de découvrir les sujets préférés de ses lecteurs. Et aussi d’identifier, grâce aux commentaires reçus en ligne, les aspects à améliorer dans ses textes.
L’auteur peut ainsi savoir lesquelles de ses textes méritent une réécriture, aussi bien pour améliorer le style que pour offrir un complément d’information à ses lecteurs.
Autrement dit, plusieurs auteurs se servent de leur blogue comme du premier jet de leur livre à venir.
Le blogue, ami du livre
Le blogue peut devenir un excellent allié des livres papier. En effet, le blogue permet de savoir s’il existe un public pour un livre futur.
Selon la réaction obtenue de ses lecteurs, l’auteur peut décider de consacrer plus de temps sur un sujet plutôt qu’un autre. Le blogue représente donc un excellent point de départ pour la rédaction d’un livre.
Il arrive parfois qu’une idée, pourtant claire pour un auteur, soit mal comprise par les lecteurs. Le blogue permet alors de corriger le tir. Autrement dit, le blogue peut servir d’analyse de marché dans des conditions réelles. Les rétroactions aideront à découvrir si les idées, les concepts ou les messages sont bien compris par les lecteurs.
Mais attention, il faut éviter de simplement reprendre les textes mis en ligne pour les mettre en format papier. Car la plupart des lecteurs s’attendent à plus d’un livre papier, aussi bien pour le contenu que pour la forme.
Les livres destinés à la détente comme les romans ou les beaux livres de collection semblent aussi avoir un avenir en cette ère de bouleversement technologique, à cette époque de la dématérialisation des objets culturels. Et le plaisir des livres papier ne touche pas que les plus vieux. Selon un article publié par le journal britannique Guardian, les jeunes de 16 à 24 ans, la génération la plus branchée de l’histoire, préfèrent les livres en papier aux livres numériques dans une proportion de 62%.